Peu d’études sur la dépression des Seniors ont été réalisées, mais les rares chiffres établis laissent déjà supposer que les résultats sous évaluaient le problème. Les quelques auteurs de ces études reconnaissaient eux-mêmes de nombreux biais, notamment l’absence de prise en compte des personnes en maison de retraite. Les troubles neurologiques ou problème de démence pouvant tout autant masquer des formes plus ou moins graves de dépression.

Malheureusement, d’autres signes montrent sans conteste l’ampleur du mal-être des seniors : le taux de suicide. Ce taux est 5 fois plus élevé chez les 65 ans et 10 fois plus à 85 ans en comparaison avec les 15-24 ans. Les hommes veufs de plus de 65 ans représentent une part très importante de cette funeste constatation.

LES SYMPTOMES DE LA DEPRESSION

Sous des formes plus ou moins sévères, la dépression touche de nombreux seniors. Cette maladie reste difficile à détecter d’autant que le sujet peut être tabou pour certains individus ou bien par peur d’inquiéter leurs proches.

Les symptômes de la maladie, très comparables à celles chez les adultes plus jeunes, sont couramment :

_ Une profonde tristesse

_un désintérêt des événements de la vie voire des activités agréables du quotidien.

_des troubles du sommeil

_ Une fatigue très apparente

_ Des propos pessimistes, dévalorisants et culpabilisants

_Des douleurs physiques

_ un temps de réflexion altéré

_Un changement de l’appétit (perte ou augmentation)

_ Problèmes sexuels …

Il faut veiller à ne pas confondre la dépression avec une déprime liée à un évènement difficile (décès d’un proche, la fin de la vie active, etc…). Lorsque le mal s’installe sur la durée avec perte évidente de plaisir et de bonheur, il y a lieu de se questionner sur une forme de dépression.

Quelles PEUVENT ETRE LES ORIGINES DE LA DEPRESSION ?

Chez les Seniors, la dépression peut être liée à de nombreux facteurs tels que la solitude ou le deuil.

De nombreuses études montrent que le fait de vivre seul expose au risque de dépression. Le manque de relations sociales accompagnant cet isolement peuvent accentuer les épisodes dépressifs. Les résidents d’établissement d’accueil, malgré la promiscuité, peuvent être exposés au risque de dépression du fait de leur isolement sociale et familiale.

 Lors du deuil lié au décès du conjoint, la personne veuve présente un risque aggravé de dépression. Les hommes qui perdent leur épouse sont, selon des études, les plus affectés. Durant de cette période de deuil, l’entourage proche et familial prend tout son sens et est essentiel pour soutenir la personne et l’aider à surmonter cette période.

 La santé physique est liée à la santé mentale. Lorsque des pathologies de plus en plus lourdes apparaissent, elles peuvent entraver les habitudes ou gestes du quotidien de manière handicapante voire douloureuse faisant le lit de la dépression.

 

QUELS SONT LES TRAITEMENTS ?

La dépression établie, il faut, en premier lieu, consulter votre médecin généraliste qui veillera à orienter le patient vers le traitement ou le spécialiste le plus adapté.

Basée sur l’échange, la psychothérapie permet d’apprendre à mieux se comprendre et mieux gérer les pensées négatives. Il existe de nombreuses formes de thérapies, seul ou en groupe, basée sur la parole ou sous forme de méditation ou hypnose. Se mettre en contact avec des groupes de soutien, peut être une excellente chose notamment en rencontrant des personnes ayant déjà été confrontés au même mal-être. Ces thérapies permettent d’éviter la voie médicamenteuse bien que psychothérapie et médicaments puissent se compléter.

Les traitements médicamenteux peuvent soulager les symptômes de la dépression mais sans en soigner la cause. Cependant, ils peuvent être une réponse à l’urgence de la situation. Liées à une psychothérapie, ils facilitent l’accompagnement et la mise en place d’un suivi adapté. Une vigilance est à apporter sur les risques d’addiction voire d’accoutumance.

PEUT-ON PREVENIR DE LA DEPRESSION ?

Il est établi que le meilleur moyen de lutter contre l’apparition de la dépression est d’accompagner les personnes au quotidien. Un passage régulier au domicile avec une vigilance sur l’état de santé physique et mental de la personne permet d’estimer le risque d’épisode dépressif.

 

QUINTILIS, grâce à son service d’accompagnement lutte contre les risques de dépression. Nos coordinateurs dédiés sont sensibilisés à tous les maux que peuvent rencontrés nos bénéficiaires. Leur empathie et bienveillance est l’assurance du maintien à domicile en toute sérénité pour toute la famille, qu’elle soit proche ou éloignée.